COMMUNE DE ESSEY-LES-PONTS

Situé au pied d’un coteau, sur la rive gauche de l’Aujon, son territoire a 700 ha d’étendue dont 180 ha de bois communaux. Essey-les-Ponts comptent 110 habitants qui portent le nom de « Gallivet d´Achay » (les petits gars d´essey en patois).\n\rChâteauvillain et Essey-les-Ponts se sont associées le 28 mars 1972.\n\r \n\rDes fouilles, dans une sablière, au nord du village, ont permis de trouver 2 sépultures en tombes plates de la Tene l. À l´intérieur, 1 bracelet en bronze ouvert à tampons et à nodosités. Il a été déposé à l´école communale.\n\r\n\rOn trouve une première mention, Esseyum prope pontem et une charte en 950.\n\r\n\rEn 1195, il est question d´un Rolland, seigneur d´Essey, et d´Isabelle d´Ormoy son épouse.\n\r\n\rL´église de style roman fut construite en 1851, dédiée à Saint-Siméon, le Stylite. Saint-Siméon est né dans un petit village de la région d´Antioche (Turquie). Il fera construire une colonne où il ne pouvait se mettre en position assise ou couchée. Il y passera debout ou à genoux les quarante dernières années de sa vie, en ne mangeant qu´une seule fois tous les 40 jours et en recevant la communion tous les huit jours. Il décédera en 459, à l´âge de 69 ans en position d´adoration.\n\rSix des verrières sont dues à la générosité de la famille d´Espiard qui habitait le château.\n\rCette famille a également fait don du chemin de croix, lequel, dit l´Abbé Didier, est le principal ornement de l´église et l´un des plus beaux du diocèse. \n\r\n\rLe château a été construit en 1705 par un moine de l´abbaye de Clairvaux qui le laissa à son neveu M. Le Mayeur. Le chevalier Gouault en devint le propriétaire après son mariage avec Melle Jeanne Le Mayeur : accusé de favoriser le retour des bourbons, il fut fusillé sur la place du marché au blé de Troyes, le 24 février 1814. Le château passa à M. Godefroy et ensuite à M. Helmstetter qui le vendit à M. Espiard.\n\r\n\rLa vigne, Gamay et Pinot envahissaient les coteaux. Lorsque les gelées printanières étaient clémentes, le vin clairet ou le vin de Paulin, « le Chambertin du coin », coulait abondamment. Le vignoble comptait 30 ha en 1882. Malheureusement, l’insecte parasite phylloxéra détruisit toute la vigne.\n\r\n\rLes lavoirs sont au nombre de deux, identiques et remarquables, dont un a été transformé en salle de convivialité.\n\rC’est de lui que vient le nom de l’Association qui anime le village : la Fontaine Joyeuse.\n\r\n\r\n\rGéographie\n\rNotre village se situe en Haute-Marne distant du chef lieu de canton, Châteauvillain, de 6 km. Sa superficie est de 700 hectares dont 180 ha de bois communaux.\n\r\n\rEssey-les-Ponts comptent 110 habitants qui portent le nom de « Gallivet d’Achay ».\n\rChâteauvillain et Essey-les-Ponts se sont associées le 28 mars 1972.\n\r\n\r \n\r\n\rRepères historiques\n\rA part quelques sépultures difficilement datables, rien ne prouve l’occupation du site avant le Xème siècle. En 1195, il est question d’un Rolland, seigneur d’Essey, et d’Isabelle d’Ormoy son épouse.\n\r\n\r \n\r\n\rEglise, château, lavoirs et vignes\n\rL’église de style roman fut construite en 1851, dédiée à Saint-Siméon, le Stylite. Saint-Siméon est né dans un petit village de la région d’Antioche (Turquie). Il fera construire une colonne où il ne pouvait se mettre en position assise ou couchée. Il y passera debout ou à genoux les quarante dernières années de sa vie, en ne mangeant qu’une seule fois tous les 40 jours et en recevant la communion tous les huit jours. Il décédera en 459, à l’âge de 69 ans en position d’adoration.\n\r\n\rSix des verrières sont dues à la générosité de la famille d’Espiard qui habitait le château.\n\r\n\rCette famille a également fait don du chemin de croix, lequel, dit l’Abbé Didier, est le principal ornement de l’église et l’un des plus beaux du diocèse.\n\r\n\rLe château a été construit en 1705 par un moine de l’abbaye de Clairvaux qui le laissa à son neveu M. Le Mayeur. Le chevalier Gouault en devint le propriétaire après son mariage avec Melle Jeanne Le Mayeur : accusé de favoriser le retour des bourbons, il fut fusillé sur la place du marché au blé de Troyes, le 24 février 1814. Le château passa à M. Godefroy et ensuite à M. Helmstetter qui le vendit à M. Espiard.\n\r\n\rLa vigne, Gamay et Pinot envahissaient les coteaux. Lorsque les gelées printanières étaient clémentes, le vin clairet ou le vin de Paulin, « le Chambertin du coin », coulait abondamment.\n\r\n\rLe phylloxéra détruisit toute la vigne.\n\r\n\rLes lavoirs sont au nombre de deux, identiques et remarquables, dont un a été transformé en salle de convivialité.\n\r\n\r